L’hommage « exceptionnel » rendu au musicien-compositeur-arrangeur sénégalais Ismaël Lô, à la Cité de la Musique de Paris

Le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly a salué dans un communiqué l’hommage « exceptionnel » rendu au musicien-compositeur-arrangeur sénégalais Ismaël Lô, à la Cité de la Musique de Paris, le 10 décembre 2018, soulignant que l’artiste « demeure une grande fierté pour son pays et l’Afrique ».

« Dans une interprétation magistrale de sa célèbre œuvre « Tajabone », au cours d’un programme intitulé « Playing for philharmonie », qui comprenait aussi celles de Rosini, Wagner, Mozart, Beethoven et Berlioz, l’Orchestre philharmonique de la Société Générale a placé ce Monument de la musique sénégalaise aux côtés de géants de l’histoire mondiale de la musique », écrit-il.
A cette occasion, « 500 symphonistes professionnels et amateurs de la Société Générale, résidant en France ou venus de Roumanie et du Sénégal, ont mêlé leurs voix et leurs instruments dans une prestation qui a marqué les esprits », ajoute Abdou Latif Coulibaly.
« Durant près d’un quart d’heure, le public, dans une salle comble, après avoir savouré et apprécié l’œuvre de l’artiste justement appelé « le Bob Dylan africain », a salué sa prestation par une standing ovation. L’émotion était grande ! », a poursuivi le ministre de la Culture.
« Militant infatigable des droits humains, Ismaël Lô, se voyait ainsi exprimer à travers ses propres textes et compositions musicales qui envoûtent, la reconnaissance de la Communauté internationale en ce 10 décembre, jour anniversaire de la commémoration de la déclaration universelle des droits humains de 1748 », relève-t-il.
Selon le ministre de la Culture, cet hommage « consacre le talent d’un grand artiste humble et disponible pour son pays. Un artiste sans prétention particulière sauf de vouloir servir son métier et la cause de la musique ».
« Il en a donné une preuve éloquente lors de l’inauguration du Musée des Civilisations noires », le 6 décembre dernier, « avec sa belle prestation accompagnée par la chorale « A chœur joie » forte de 300 exécutants », une preuve que l’artiste « demeure une grande fierté pour son pays et l’Afrique », selon M. Coulibaly.