« Vous êtes ma force et ma France » : Omar Sy remercie les spectateurs pour le bon démarrage de « Tirailleurs »

Sorti mercredi, le film « Tirailleurs » est arrivé en tête des nouveautés, avec plus de 55.000 spectateurs dans toute la France. Sur Twitter, l’acteur remercie son public pour son soutien alors qu’il est la cible de vives critiques suite à ses propos sur la guerre en Ukraine.

La polémique n’a pas découragé le public, au contraire. Sorti mercredi 4 janvier sur 554 écrans en France, le film Tirailleurs réalise le meilleur démarrage parmi les nouveautés de la semaine avec 55.506 spectateurs, dont 13.193 lors des avant-premières. Dans ce drame historique de Mathieu Vadepied, Omar Sy incarne un père sénégalais qui rejoint l’armée française en 1917 pour retrouver son fils, engagé de force.

« Immense gratitude à celles et ceux qui sont allés voir Tirailleurs hier« , écrit l’acteur ce jeudi sur Twitter. « La preuve qu’ensemble nous pouvons avec nos mémoires multiples raconter l’histoire commune. Vous me rendez encore plus fier d’avoir porté ce film jusqu’à vous. Vous êtes ma force et ma France. »

Ces remerciements ne sont pas anodins puisqu’ils interviennent alors qu’Omar Sy vient d’essuyer de vives critiques, de la part d’une partie de la classe politique et de certains internautes, suite à une interview publiée le 1er janvier dans Le Parisien et dans laquelle il répondait à une question sur la guerre en Ukraine.

« Comme j’ai de la famille ailleurs, en Afrique, je sais qu’il y a toujours eu des enfants en guerre, des familles brisées et des parents qui perdent leurs gamins, des gosses qui deviennent orphelins« , déclarait-il. « Je suis surpris que les gens soient si atteints », s’était-il étonné avant de questionner : « Ça veut dire que quand c’est en Afrique, vous êtes moins atteints ?« 

Invité mardi soir dans Quotidien, l’acteur a dénoncé un « système qui est en place à chaque fois que je sors de ma petite cachette avec ma petite barbe« . Sur ses propos, il a estimé que « si vous voulez comprendre autre chose, comprenez autre chose. Finalement, ce n’est pas vraiment ce que je dis le problème, je le vois bien, c’est ce que je suis« . 


Jérôme Vermelin rfi