L’Unité centrale des réseaux d’immigration et des falsifications documentaires (UCRIF) de la police de Bilbao, en Espagne, a éventé une fraude aux aides sociales impliquant deux Sénégalais. L’affaire est relayée par la presse espagnole et reprise par Les Échos dans son édition de ce mardi 12 décembre.
Les identités des deux mis en cause n’ont pas été dévoilées. Il a été en revanche rapporté que l’un d’entre eux est établi en Espagne tandis que l’autre a quitté le pays depuis 2021, pour s’installer au Sénégal.
Le second bénéficie de la nationalité espagnole. Il est embauché dans une entreprise en Espagne et à ce titre recevait le Revenu minimum vivant (9658 euros, 6,2 millions F CFA) et le Revenu garanti du Pays basque (46 179 euros, 30 millions F CFA), soit un total de 55 837 euros (un peu plus de 36 millions F CFA) d’aides sociales.
Le problème c’est que ce dernier, rentré au Sénégal depuis deux ans, n’a plus mis les pieds dans son lieu de travail en Espagne. Il a laissé sa place à un autre Sénégalais, profitant de sa ressemblance physique avec son compatriote.
Lorsqu’elle a émis des doutes sur l’identité du Sénégalais qui se rendait tous les matins à son lieu de travail à Basauri (Pays basque), l’UCRIF a ouvert une enquête qui a mené à une descente dans l’entreprise concernée. Sur place, souffle Les Échos, les enquêteurs ont pu se rendre compte de la supercherie. Le Sénégalais trouvé sur place, qui se faisait passer pour son compatriote rentré au Sénégal, a été arrêté et placé en détention.
Le Sénégalo-Espagnol, titulaire du contrat de travail espagnol, est dans le viseur d’Interpol, qui a été activé par la police espagnole.
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