Affaire Karim, transhumance, meurtre de sénégalais à l’étranger – «Les quatre vérités» de Madièye Mbodji et Cie

yonou_askanwiiXALIMA NEWS – Face à la presse hier, mardi 25 août, Yoonu Askan Wi a jeté un regard introspectif sur la situation sociopolitique nationale. Occasion pour Madièye Mbodji et cie de saluer la décision de la Cour suprême dans l’affaire Karim Wade, de se prononcer sur le caillassage du cortège de Macky Sall à l’Ucad, voire d’exiger une réaction vigoureuse des autorités sénégalaises face la recrudescence des cas de meurtres de sénégalais à l’étranger.

En conférence de presse organisée ce mardi, Yoonu Askan Wi a tenu à se féliciter de la décision de la Cour Suprême rejetant les pourvois en cassation introduits par les avocats de Karim Wade.

En effet, pour la formation politique dirigée par Madièye Mbodji, « l’assainissement des mœurs politiques et sociales dans notre pays, la moralisation de la vie politique et publique nationale exigent, non seulement la lutte soutenue contre le phénomène pernicieux de la transhumance, développée notamment dans notre pays par des ‘’VIP de la politique politicienne’’, mais aussi la traque des biens mal acquis, la lutte sans quartier contre la corruption, l’impunité, l’accaparement et la prédation des ressources nationales ». Abordant par ailleurs le caillassage du cortège présidentiel à l’université, Yoonu Askan Wi/Mouvement pour l’autonomie populaire a estime que la place des étudiants arrêtés lors de cette visite du Président Sall à l’Université Cheikh Anta Diop, n’est pas la prison. Le mouvement qui a néanmoins condamné le recours à la violence dans l’espace universitaire a soutenu à ce propos que « l’université se doit d’être un haut lieu de culture du savoir, du savoir-faire et du savoir-être-ensemble ».

S’agissant de la recrudescence des cas de meurtres de Sénégalais dans divers pays d’accueil en Afrique, en Europe et en Amérique, Yoonu Askan Wi a exprimé sa grande désolation. Pour autant, Madièye Mbodji et cie ont réclamé « une réaction vigoureuse des autorités sénégalaises en direction des gouvernements des pays concernés ». Dans la même mouvance, ils ont exigé des efforts à la fois de développement national endogène et de sensibilisation de nos compatriotes de la diaspora dont, faut-il le rappeler, « les apports financiers de 600 milliards FCFA par an, dépassent nettement l’aide publique au développement».

Sud Quotidien