L’histoire des faux passeports diplomatiques vendus, par des parlementaires est loin de connaître son épilogue. Interpellé sur l’affaire, l’ancien ministre et député, Aliou Sow, n’a pas apprécié les propos tenus par la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall sur la question.
L’Affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques impliquant deux députés du parti au pouvoir, continue d’alimenter le débat. Cette fois-ci, c’est l’ancien Ministre de la Jeunesse Aliou Sow qui s’est prononcé. Pour ce dernier, “Ces deux députés ne peuvent pas agir seuls. Il y a des complicités, si les faits sont avérés. J’étais choqué d’entendre le ministre en charge des Affaires étrangères dire qu’elle a appris comme tout le monde, à travers la presse, ce problème et qu’il n’y a pas de responsabilité de son département”, a regretté M. Sow dans les colonnes de L’Observateur.
“Je suis désolé. Ces passeports diplomatiques ne se vendent pas au marché Sandaga. Personne ne peut en détenir sans pour autant passer ou le recevoir de l’institution qu’elle dirige. Soyons plus rigoureux. L’État a de longues oreilles. L’État ne peut pas avoir la même information et au même moment que tout le monde”, a-t-il ajouté.