Les Assises nationales se sont tenues samedi au Burkina Faso. Une frange de la classe politique a boycotté la rencontre, qui a pris d’importantes décisions : la transition est prolongée de cinq ans et le chef de la junte peut être candidat s’il le désire.
Egalement au sommaire : depuis le mois de mars, la ville d’El-Fasher au Darfour est assiégée par les Forces de soutien rapide. En ville, l’armée alliée à des milices locales tente de résister. Les combats touchent quotidiennement des camps de déplacés, où vivent des centaines de milliers de personnes qui ne peuvent fuir. Des violences qui se déroulent à huis-clos. Bastien Renouil est parvenu à s’entretenir avec un habitant.
Enfin, 27 millions d’électeurs sur 40 millions de Sud-Africains en âge de voter. Moins de 50% des jeunes de moins de 20 ans sont enregistrés sur les listes électorales. Malgré les efforts de la Commission électorale. Comment expliquer ce désintérêt pour la politique sud-africaine ?