La 26ème Conférence des parties (COP 26) de la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique ouvrira ses portes du 1ᵉʳ au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse. Dans le cadre des préparatifs pour une excellente participation du Sénégal à cette rencontre à forts enjeux, un atelier de préparation des membres de la délégation sénégalaise s’est tenu, ce 14 octobre. L’objectif visait à mettre l’accent sur les axes clés de la participation africaine.
Présidée par le ministre de l’environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall, la rencontre en prélude de la COP26 sur le climat a été une occasion pour l’autorité de décliner la Contribution Déterminée Nationale (CDN), déjà soumise pour appréciation.
« La Contribution Déterminée Nationale du Sénégal (CDN) a été déposée et c’est une contribution déterminée nationale qui se chiffre à 13 milliards de dollars. Dans une partie atténuation, elle se chiffre à plus de 5. 000 milliards FCFA et dans la partie adaptation, elle se chiffre à plus de 2.500 milliards FCFA. C’est une CDN très ambitieuse compte tenu de la volonté du président de la République quant à l’engagement du Sénégal pour apporter sa contribution dans la lutte pour réaliser les changements climatiques », a renseigné le ministre Abdou Karim Sall.
Il indique, à cet effet, que toutes les discussions entamées dans le cadre de la COP26 n’ont pas été épuisées, notamment au sujet central lié à l’article 6.
« Sur ce point, les pays les moins avancés ont des positions qui ne sont pas facilement conciliables avec les positions des pays développés. L’article 6 est un levier important pour financer l’adaptation hors que dans l’une des variantes de l’article 6 de l’accord de Paris, il est prévu dans le mécanisme carbone d’utiliser le processus bilatéral hors pour ce qui concerne ce processus, les pays développés veulent qu’il n’y ait pas de prélèvement pour financer l’adaptation, ils veulent qu’il soit une contribution volontaire hors aujourd’hui, il est important que ce fonds soit bien alimenté pour que nous puissions nous pays africains trouver des mécanismes de financement pour faire face aux phénomènes des changements climatiques », a expliqué le ministre.
La COP26 sur le climat vise essentiellement à accroitre l’ambition climatique en réduisant les émissions, accroître également l’ambition de financement, l’appui aux pays en développement pour accompagner la mise en œuvre des engagements sur les changements climatiques, améliorer les approches pour éviter, minimiser et éliminer les pertes et préjudices aux changements climatiques.