La confusion est grande à Ouagadougou. Ces trois derniers jours, le Burkina Faso a été le théâtre de vives tensions, après le putsch, vendredi 30 septembre, d’un groupe militaire mené par le capitaine Ibrahim Traoré, le tout nouvel homme fort du pays.
Tout est paralysé dans le pays, la quasi-totalité des activités a cessé. À cet effet, pour tenter de survivre au climat de terreur qui règne, la communauté sénégalaise vivant au Pays des hommes intègres s’est barricadée depuis 3 jours. Vivant depuis plus de 7 ans avec sa famille dans ce pays instable ou plusieurs coups d’État se sont succédé, Édouard Junior Ndeye affirme que « certains Sénégalais sont terrifiés, car n’ayant jamais entendu de détonation ou vu d’échanges de tirs. »
Selon El-Hadj Badiane, un jeune sénégalais, « les autorités consulaires sénégalaises n’ont rien fait pour les informer et les accompagner dans ces moments difficiles et incertains… »