Les réactions occidentales ont été vives après la mort du dernier dirigeant de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev. Une émotion qui contraste avec la réaction du dirigeant du Kremlin.
a mort, mardi soir, à 91 ans de Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l’URSS, a suscité de vibrants hommages en Occident, où son rôle crucial pour mettre fin à la Guerre froide et son combat pour la paix ont été salués, prenant un relief particulier six mois après l’invasion russe de l’Ukraine.
L’émotion des réactions occidentales contraste avec la sobriété du président russe Vladimir Poutine qui a exprimé « ses profondes condoléances » et qui a envoyé ce matin un télégramme de condoléances à la famille et aux proches de l’ancien dirigeant, selon le porte-parole du Kremlin.
Le président russe Vladimir Poutine a ajouté que Mikhaïl Gorbatchev a eu, selon lui, « une grande influence sur l’Histoire du monde ». « Il a guidé notre pays à travers une période de changements complexes et dramatiques, et de grands défis de politique étrangère, économiques et sociaux », a-t-il déclaré dans le télégramme de condoléances.
Cet hommage du bout des lèvres illustre le décalage existant entre l’image de Gorbatchev en Occident, où il est vu comme un artisan de la paix mondiale, et celle qu’il a en Russie, où la fin de l’URSS reste pour beaucoup un traumatisme.