Les millions alloués aux porteurs de projets, sèment le discorde au sein des populations qui pointent le doigt sur Zahra Iyane Thiam qui vient de lancer un projet dénommé « Plasepri ».
Ces populations dont la majeure partie actrice de développement, est porteuse de projet, ont fait une sortie sur l’arrivée du ministre dans la banlieue la semaine dernière.
Elles dénoncent le favoritisme sur la gestion de la question des biens communs.
Tous représentants de groupements féminins s’activent dans le développement local.
» Nous craignons des magouilles, des détournements et de l’accaparement sur la distribution des financements. Ses prédécesseurs sont passés par là. Ce sont leurs proches ou leurs militants et parents qui seront financés au détriment des détenteurs de projets », déclare Dieyna Bâ qui a été choisie comme porte parole, pour faire face à la presse, lors d’une assemblée générale qui avait été tenue, 48 heures après l’arrivée du ministre dans la banlieue.
Une autre responsable de l’Apr d’ajouter : « nous crierons haut et fort pour que le Président Macky Sall nous entende. Nous ne nous laisserons pas faire ! Nous n’avaliserons jamais ce forfait ! Nous suivrons, de très près, cette affaire de financement et, nous resterons ouvertes à la réaction des autorités. Ces financements n’ont jamais été gérés dans la transparence ».
Prenant la défense de Mme le Ministre, Diattou Dieng dira, « ceux qui fustigent le comportement du ministre, sont des mécontentes. Nous, nous croyons à Zahra Iyane Thiam qui est sur la bonne voie ».
Mais pour d’autres, plus septiques » la visite du ministre est une simple trafic d’influence ».
Selon toujours ces dernières, « les financements, ne verront jamais le jour. Ce sont toujours les populations qui seront des victimes d’arnaque de la part de nos autorités qui ne respectent jamais leurs promesses. Il faut que cela cesse ».
Ainsi, l’Assemblée Générale s’est terminée par des querelles et des tiraillements entre acteurs de développement. Certains se disent être en phase avec Zahra tandis que d’autres qui ne croient pas au ministre, parlent de la tromperie et de la campagne déguisée.
Ngone Sène (Correspondante banlieue)
