Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) lance un cri d’alarme dans un communiqué. L’organisation se dit « vive préoccupée » par la situation désespérée de nombreux Sénégalais désespérément coincés dans le désert nigérien. On compte 42 d’entre eux dans le camp d’Assamaka, précise l’Adha.
Ces migrants, majoritairement passés par l’Algérie avec l’espoir d’atteindre l’Europe, vivent dans une précarité extrême. « Ces compatriotes ont sollicité notre organisation pour dénoncer leur détresse, » affirme Adama Mbengue. Ils subissent le choc d’expulsions terribles et un quotidien difficile. Leur appel ne doit pas rester sans suite, réclament ils.
En 2022, Adha avait déjà aidé au retour de 173 Sénégalais dans des situations similaires au Niger, signalant la récurrence de ces drames, explique M. Mbengue. L’organisation demande donc un engagement immédiat des autorités pour un retour sécurisé en collaboration avec le Niger.
Elle appelle aussi à une solidarité nationale et internationale, espérant l’aide des partenaires, des agences humanitaires et des ONG, pour faciliter le retour et la réintégration des migrants. « L’appel de ces Sénégalais interpelle. Les autorités doivent agir vite sur cette urgence, » insiste le président de l’Adha.