« Les Etats-Unis sont devenus un dépotoir pour les problèmes de tout le monde. »
Mexicains et musulmans, non; slaves jeunes et jolies, oui; la politique migratoire de Donald Trump, en paroles et en faits.
Dès le début de sa campagne électorale en juin 2015 le ton était donné, le candidat républicain Donald Trump faisait de l’immigration son principal cheval de bataille. Il a commencé par promettre la construction d’un “mur avec le Mexique”:
Mais ce défenseur pur et dur d’une Amérique nationaliste s’est laissé séduire, au moins à deux reprises dans sa vie, par des femmes venues de l’Est, non pas de l’Est des Etats-Unis mais de la vieille Europe; et de ces deux unions sont nés quatre de ses cinq enfants.
Sa première épouse, Ivana Trump est née et a grandi dans l’ancienne Tchécoslovaquie; devenue championne de ski, elle a fait le grand saut pour s‘échapper du rideau de fer avec un mariage de convenance au Canada.
Une fois sur le continent américain, Ivana a connu Donald à New-York, l’a épousé et a obtenu la nationalité américaine en 1988, quatre ans après la naissance de leur troisième enfant.
Après avoir divorcé de “l’ambition tchèque”, avec qui il avait construit son empire immobilier, Donald Trump a eu un bref mariage avec une citoyenne des Etats-Unis, l’ex-reine de beauté Marla Maples. Mais après un nouveau divorce, le magnat américain est encore tombé sous le charme d’une immigrante née en Slovénie, quand celle-ci faisait encore partie de la Yougoslavie, la top model Melania Knaus.
Le mariage de Melania et Donald a été célébré en 2005 et juste un an après, l’ancienne top model devenait citoyenne des Etats-Unis d’Amérique.
Donald Trump, qui ne semble pas porter les immigrants dans son coeur, a pourtant permis la naturalisation de deux d’entre eux grace au penchants de son coeur. Mais il est vrai que ces deux-là avaient des mensurations de top model et étaient slaves.
Dans son discours anti-immigration, Donald Trump semble surtout oublier que les Etats-Unis sont un peuple de colons, issus de l’immigration où les natifs étaient les Amérindiens, qui aujourd’hui, pour la plupart, vivent “parqués” dans des réserves.