La COP29, qui s’ouvre lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, doit mettre l’accent sur l’épineuse question de la finance climatique. Un sujet central pour le groupe des « pays les moins avancés », en première ligne du réchauffement climatique. France 24 décrypte les enjeux pour ce groupe de pays majoritairement africains.
Du 11 au 22 novembre, les dirigeants du monde entier se retrouvent à Bakou, en Azerbaïdjan, pour la COP 29. Un an après Dubaï, où la création d’un fonds pour les « pertes et dommages » avait été unanimement saluée et où un accord sur une transition « hors des énergies fossiles » avait été arraché à la dernière minute, ce nouveau cycle de négociations doit cette fois permettre de concrétiser ces ambitions.
Cette COP29 mettra donc, d’une part, l’accent sur les engagements pris par chaque État pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Tous doivent ainsi présenter une nouvelle feuille de route pour s’aligner avec l’objectif de l’accord de Paris, qui vise à contenir le réchauffement bien en-dessous de 2 °C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5 °C par rapport à la période 1850-1900.
Mais elle se concentrera surtout sur la question de la finance climatique pour parvenir au déblocage de milliers de dollars nécessaires aux pays en développement pour affronter la crise climatique. Un sujet primordial pour le groupe des « pays les moins avancés », bien souvent en première ligne des effets du dérèglement climatique alors même qu’ils sont les pays contribuant le moins au phénomène. Le Malawi, pays de 21 millions d’habitants, fragilisé actuellement par les effets conjugués de cyclones à répétition et d’une sécheresse historique due au phénomène El Nino, est cette année le porte-parole de ce groupe.