États-Unis: Donald Trump esquisse les contours du début de son second mandat

Après sa large victoire à l’élection présidentielle, Donald Trump donne quelques indications sur la manière dont il entend entamer son second mandat et sur les personnalités dont il compte s’entourer.

Donald Trump et sa directrice de cabinet, Susie Wiles, à Palm Beach, le 6 novembre 2024.
Donald Trump et sa directrice de cabinet, Susie Wiles, à Palm Beach, le 6 novembre 2024. AP – Alex Brandon

Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin

Donald Trump entend bien entamer son mandat par la mise en application d’une promesse de campagne. C’est en tout cas ce que le président élu a dit au téléphone à une journaliste de la chaîne NBC. Cette promesse, c’est la mise en place du plus grand plan d’expulsion de migrants sans papiers de l’histoire américaine. Cela pourrait concerner des millions de personnes.

Un plan qu’il dit être obligé d’appliquer en précisant qu’il n’a pas de prix. Pour l’aider à le mettre en place, il compte sur sa première nomination, celle de Susies Wiles, la codirectrice de sa campagne victorieuse au poste de directrice de cabinet de la Maison Blanche. À 67 ans, elle sera la première femme à occuper ce poste stratégique et prestigieux.

Fille d’un ancien joueur de football américain, elle est une fidèle de Donald Trump. Elle a dirigé ses opérations de campagne en Floride dès 2016 et elle codirigeait la campagne nationale victorieuse de cette année. Le président élu lui fait une confiance totale. Dans un communiqué, il la décrit comme forte, intelligente, innovante et universellement admirée. Elle sera une pièce essentielle pour l’aider à mettre en place sa politique.

Biden promet un transfert pacifique du pouvoir

Enfin, Donald Trump assure qu’il prévoit de déjeuner très rapidement avec Joe Biden. Le président en exercice a réagi à la large victoire de Donald Trump ce jeudi. Il a parlé six minutes devant ses proches, devant son gouvernement et devant son équipe, lui qui avait arraché les clés de la Maison Blanche à Donald Trump en 2020, va donc devoir les lui rendre dans un peu plus de deux mois.

Le président a reconnu la victoire de son adversaire en soulignant que le débat sur l’intégrité du système électoral américain était désormais clos et il a promis que son équipe travaillerait à la transition avec celle du nouvel élu. Joe Biden a promis une chose à laquelle il n’a pas eu droit : un transfert pacifique du pouvoir.