Dans le cadre des relations bilatérales entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE), l’accord de pêche a toujours été un élément clé. Ce partenariat, qui lie les deux acteurs sur les questions liées à la gestion des ressources maritimes, fait l’objet de discussions continues pour en assurer la durabilité et la conformité aux standards environnementaux et sociaux. Dans ce contexte, l’ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, s’apprête à prendre la parole lors d’un événement majeur destiné à informer le public et à éclaircir les aspects de cet accord qui a des impacts aussi bien sur la gestion des ressources maritimes que sur les relations économiques entre les deux entités.
Un Accord à revisiter
L’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union Européenne a été signé pour la première fois en 1980, avec pour objectif de permettre aux flottes européennes d’accéder aux eaux sénégalaises tout en assurant une gestion durable des ressources halieutiques. En échange, l’UE s’engage à verser une compensation financière au Sénégal, contribuant ainsi à l’économie locale, notamment dans les secteurs de la pêche industrielle et artisanale, mais aussi dans les domaines de la recherche scientifique et de la formation.
Enjeux et Perspectives
L’accord entre le Sénégal et l’UE n’est pas exempt de controverses. Si certains acteurs saluent les bénéfices économiques apportés par la coopération, notamment en matière de transfert de technologies et de formation, d’autres soulignent les inégalités que peuvent engendrer les accords de pêche, en particulier la question de l’impact sur les pêcheurs artisanaux locaux qui, par manque de ressources prennent la voie de l’immigration clandestine.
L’intervention de Jean-Marc Pisani promet de soulever des questions essentielles pour l’avenir de la coopération maritime entre le Sénégal et l’Union Européenne. Les retombées de cette prise de parole, à la fois diplomatique et technique, seront suivies de près, tant au Sénégal qu’au sein des institutions européennes, pour continuer à renforcer cette relation stratégique.
L’ambassadeur Jean-Marc Pisani devrait aussi aborder ces préoccupations et mettre en avant les initiatives visant à mieux répartir les bénéfices de la pêche, tout en garantissant la durabilité des ressources maritimes. La nécessité de renforcer la transparence et la participation des communautés locales dans la gestion des pêches sera certainement un point central de son discours.
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