L’affaire dite « Farba Ngom » continue d’agiter la diaspora sénégalaise. Suite à l’activation d’une procédure judiciaire par le parquet financier ayant entraîné la levée de l’immunité parlementaire de l’ex-maire des Agnam, la mobilisation s’intensifie pour réclamer le respect de l’État de droit.
En France, un nouveau mouvement voit le jour : le « Collectif pour la Défense des Détenus Politiques ». Se positionnant en défenseur des personnes emprisonnées pour des raisons politiques au Sénégal, il affirme son engagement dans la durée.
« Ce mouvement n’est pas une réaction éphémère. Nous comptons mener un combat de fond contre un régime qui foule aux pieds les principes démocratiques », martèle son porte-parole.
Les déclarations récentes d’El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale et secrétaire national à la communication du Pastef, n’ont pas manqué de provoquer l’ire du collectif. En minimisant l’existence de l’opposition, il a déclenché une riposte cinglante : « Il réalisera bien qu’une opposition existe au Sénégal, et nous le lui prouverons par des actions concrètes… ».