Le quartier des Paradis, à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), a retrouvé son calme ce mercredi, après une nuit marquée par des tirs sporadiques de mortiers. Ces incidents faisaient suite au décès d’un habitant du quartier survenu mardi après-midi, alors qu’il était en garde à vue au commissariat de Bagneux. L’homme, âgé de 34 ans et souffrant de troubles psychiatriques, avait été examiné à deux reprises à l’hôpital les jours précédents.
Mercredi midi, la rue des Paradis, d’ordinaire paisible, a retrouvé sa tranquillité. Seuls quelques passants et un chat bicolore allongé sur le trottoir animent le décor. Rien ne laisse deviner les tensions qui ont agité le quartier la veille, où des habitants ont manifesté leur colère à la suite du drame.
Les circonstances du décès encore floues
Le décès, survenu après un arrêt cardio-respiratoire, reste entouré de nombreuses interrogations. L’homme, connu pour ses antécédents psychiatriques, aurait été pris en charge médicalement avant sa garde à vue. Ce mercredi, une autopsie a été réalisée dans le cadre de l’enquête menée par l’IGPN (Inspection générale de la police nationale).
Selon le parquet de Nanterre, les premiers éléments de l’autopsie « tendent à exclure l’intervention d’un tiers » tout en nécessitant des analyses complémentaires pour déterminer la cause exacte de la mort. Ces investigations visent à clarifier les circonstances précises de ce tragique événement.
Poursuite des investigations
Si la nuit précédente a été perturbée par quelques incidents, la situation semble désormais apaisée dans ce quartier populaire. Les autorités locales et les proches du défunt appellent à la retenue, dans l’attente des conclusions de l’enquête.
Le drame soulève néanmoins des questions sur la gestion des gardes à vue pour les individus souffrant de troubles psychiatriques, un sujet déjà pointé du doigt par plusieurs associations et experts.
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