L’ancien président John Dramani Mahama a remporté les élections présidentielles au Ghana, un résultat reconnu dès le lendemain par son principal adversaire, le vice-président sortant Mahamudu Bawumia, candidat du parti au pouvoir (NPP). Ce geste de fair-play, fait avant même la proclamation officielle des résultats, a été salué pour sa contribution à préserver la paix et la stabilité dans le pays.
La victoire de Mahama, largement attribuée au mécontentement populaire face à la gestion économique du gouvernement sortant, a suscité une ambiance festive chez ses partisans. Les militants du Congrès national démocratique (NDC) célèbrent un retour au pouvoir, portés par l’espoir de voir des réformes économiques face à une crise marquée par une inflation élevée et un endettement important.
Au siège du NPP, l’ambiance est morose. Si certains saluent la reconnaissance rapide de la défaite, d’autres critiquent une campagne mal conduite. Toutefois, l’exemple ghanéen est célébré à travers le continent pour son respect de la démocratie et de l’alternance pacifique.