La 5éme édition du forum international de la démocratie participative en Afrique (FIDEPA), s’est ouverte jeudi à Cotonou, en présence du Gardes des sceaux, ministre de la Justice et de la Législation du Bénin, Yvon Detchenou.
Cette rencontre de trois jours se tient dans la salle des Congrès de la capitale béninoise sur le thème ”Citoyenneté et démocratie participative comme levier du développement des villes et territoires”.
Le préfet du littoral de Cotonou Alain Orounla, le maire de Cotonou, le secrétaire général de la section Afrique, Cités et gouvernements locaux unis (CGLU), des représentants d’institutions, de la société civile, des maires, des universitaires, des journalistes, prennent part à ce forum.
L’objectif de la rencontre est d’impulser la réflexion et l’analyse dans un contexte marqué par plusieurs défis liés à la géopolitique, la crise financière, économique et sociale, a précisé Bachir Kanouté, le secrétaire général de l’Observatoire international de la démocratie participative (OIDP-AFRIQUE).
”La particularité de cette cinquième édition, a expliqué M. Kanouté, c’est qu’elle se tient à Cotonou pour la première fois avec une affluence énorme” et ”permettra aux différents acteurs de réfléchir sur les nouveaux enjeux de la démocratie participative”.
Par ailleurs, il a signalé que le forum se tient au moment où l’Union africaine demande aux Etats de célébrer la décentralisation, avec la Journée africaine de la décentralisation, prévue samedi prochain.
”Nous allons profiter de cette journée pour célébrer l’excellence et donner des prix à des autorités locales, des journalistes, des chercheurs, des enfants qui ont eu des bonnes pratiques et des innovations dans la gouvernance territoriale”, a- t-il indiqué.
Différents panels ont été animés par des experts à travers des thématiques sur “les droits humains et citoyenneté: une réponse des villes et territoires aux crises économiques, sociales et géopolitiques”, ”des initiatives locales pour renforcer la résilience communautaire en réponse aux crises économiques, géopolitiques et sanitaires”.