2e sommet sur le financement des infrastructures à Dakar
Les participants au 2e sommet de Dakar ont rappelé le statut de l’Algérie en sa qualité de pays qui assure la médiation et un facteur de paix et de stabilité dans la région. C’est ce statut qui lui permet d’accéder à la mission et au rôle d’une force qui assure l’intégration afro-européenne.
L’Algérie engrange de plus en plus d’exploits diplomatiques au niveau international et régional. Cette fois-ci c’est l’Afrique qui salue le rôle de l’Algérie dans la réalisation du développement dans le continent.
C’était lors du 2e sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique que les participants ont salué le rôle «pivot de l’Algérie en tant que locomotive de développement en Afrique». Ce statut n’est pas le fruit du hasard, il est bel et bien le prolongement d’un travail qui s’est manifesté depuis plus de trois années dans la perspective de rendre à la diplomatie algérienne ses lettres de noblesse et à l’Algérie en tant que nation, sa place en tant que puissance régionale. C’est le directeur des infrastructures au ministère du Transport terrestre du Sénégal, Mamoudou Alassane Camara qui a souligné à ce propos que «l’Algérie est l’un des pays les plus importants du continent africain avec lesquels il est désormais nécessaire de renforcer la coopération à tous les niveaux.
Le continent africain vit, aujourd’hui, une période extrêmement importante à la faveur des projets de développement initiés par les États membres avec les organisations régionales en vue de parvenir à la réalisation du développement de la région», a-t-il affirmé. Les participants au 2e sommet de Dakar ont rappelé le statut de l’Algérie en sa qualité du pays qui assurent la médiation et un facteur de paix et de stabilité dans la région. C’est ce statut qui lui permet d’accéder à la mission et au rôle d’une force qui assure l’intégration afro-européenne. Dans ce sillage, la Commissaire des infrastructures et énergie de l’Union africaine, Amani Abou Zeid, a rappelé le rôle axial de l’Algérie en indiquant que «L’Algérie est un pays pionnier pas seulement sur le plan des projets d’infrastructures ou les projets d’intégration régionale, mais également par rapport à l’ensemble des questions qui concernent le continent», a-t-elle mentionné.
Cette reconnaissance à l’égard de l’Algérie et son rôle dans le continent africain affirme que le retour de l’Algérie sur la scène régionale et internationale n’est pas fortuit, mais le résultat d’un effort des responsables de ce pays dans la perspective d’apporter une contribution efficace et positive pour développer l’Afrique et participer dans la stabilité de la région et jouer le rôle d’intermédiaire crédible dans le but d’asseoir la paix dans la région. Il faut rappeler que les programmes d’infrastructures et d’intégration régionale sont considérés comme la colonne vertébrale du développement en Afrique. Les participants au 2e sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique ont été tous unanimes à considérer l’Algérie comme «locomotive de l’économie africaine, avec son rôle majeur dans le continent». Les participants au 2e sommet de Dakar ont relevé que l’apport de l’Algérie est capital sur le plan infrastructurel.
Dans ce sens, la Commissaire des infrastructures et énergie de l’Union africaine a déclaré que «l’importance de ces projets n’a cessé de grandir sur les trois dernières années suite aux crises successives auquel a fait face le monde en raison de la pandémie de Covid-19 et des conjonctures géopolitiques. Ces crises ayant touché le continent africain, il est aujourd’hui nécessaire de réaliser davantage d’intégration régionale et continentale notamment dans le domaine de l’énergie.
L’Algérie joue un rôle pivot en matière d’énergie d’abord au niveau régional, puis en tant que partenaire africain contribuant à l’ouverture sur l’Europe», a-t-elle précisé. Il est clair que la diplomatie algérienne développe une démarche plus «offensive» et en profondeur dans le continent africain. Cette nouvelle approche se veut comme un retour en force de l’Algérie à son giron naturel qui n’est autre que l’Afrique comme profondeur stratégique.