En marge du Sommet mondial de Doha sur le développement social, un panel consacré à « L’économie sociale et solidaire : un rôle clé dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 » a permis de mettre en lumière l’expérience sénégalaise en matière d’économie sociale et solidaire (ESS).
Le modèle sénégalais, présenté lors de cette rencontre internationale, repose sur une approche centrée sur l’humain et la justice sociale, en cohérence avec la vision du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et les orientations du Premier ministre, M. Ousmane Sonko, telles que définies dans la Stratégie nationale de développement (SND 2025-2029), notamment à travers son objectif 3.6.
L’intervention sénégalaise a mis en avant plusieurs innovations institutionnelles et numériques inscrites dans cette stratégie, parmi lesquelles : la Loi d’Orientation de l’Économie Sociale et Solidaire (LOESS), traduite en six langues nationales pour une meilleure appropriation citoyenne ; le Fonds d’Appui à l’ESS (FAESS) et le programme PROGRESS, deux instruments de financement et d’accompagnement des initiatives communautaires et ainsi que le développement d’une plateforme numérique dédiée à l’enrôlement, au suivi des projets, à la formation à distance et à la promotion de la microfinance digitale.
Le Sénégal se distingue également par une démarche de co-construction de ses politiques publiques, mobilisant l’État, les collectivités territoriales, la société civile et les partenaires privés autour d’une vision commune de développement inclusif.
Cette participation au Sommet mondial de Doha a été l’occasion de réaffirmer la volonté du Sénégal de partager son expérience, tout en s’inspirant des innovations internationales pour renforcer la coopération entre les pays du Sud.
Les discussions ont souligné l’importance d’une « solidarité active et intelligente » pour bâtir « un nouvel humanisme économique », fondé sur la durabilité, la justice sociale et la participation citoyenne.