Le Wydad de Casablanca s’est adjugé la première Supercoupe d’Afrique de son histoire en s’imposant, samedi 24 février, face au TP Mazembe (1-0), dans une rencontre à sens unique. L’ancien milieu de Nancy, Amine Tighazoui, restera le héros du match côté marocain avec un coup franc magistral à la 83e minute.
Un penalty raté et un autre non confirmé par l’arbitrage vidéo ! Le Wydad Casablanca, vainqueur de la Ligue des champions africaine, n’a pas eu la tâche facile face au TP Mazembe, vainqueur de la Coupe de la Confédération. Pourtant, à domicile, les joueurs du WAC avaient bien commencé cette Supercoupe pour succéder aux Sud-Africains du Mamelodi Sundowns.
Sylvain Gbohouo a fait souffrir le WAC
Après une première période où les joueurs du WAC auraient pu ouvrir le score, les hommes de Faouzi Benzarti se sont pris les pieds dans le tapis. Suite à une faute de Michee Mika dans la surface sur Amin Tighazoui, l’arbitre siffle un penalty. Mais Sylvain Gbohouo, qui a repoussé tous les assauts marocains depuis le début de la rencontre, plonge sur le tir de Walid El Karti (53e). Trois minutes plus tard, les Marocains ont la possibilité de se rattraper avec un deuxième penalty après la faute de Joël Kimwaki sur Elvis Chikatara. Coup de théâtre, l’arbitrage vidéo, utilisé pour la première fois sur le continent africain, annulera la sentence.
Les spectateurs du complexe Mohammed V de Casablanca devraient se souvenir très longtemps de cette première qui a privé les Marocains d’une éventuelle ouverture du score.
Car le WAC a bien eu du mal à concrétiser malgré plusieurs occasions comme ce coup franc tiré à la 52e par Amin Tighazoui et repoussé par le portier du TP Mazembe. A la 23e minute, Chikatara avait raté le tir le plus dangereux de la rencontre : le ballon passait à droite de la cage.
Le football marocain sur un nuage
Eliminé en 8es de finale de la LDC 2016 par le WAC, le TPM se présentait avec une envie de revanche. Sauf que les joueurs du club congolais ont rarement eu l’occasion de mettre en danger les Marocains.
Sur un coup franc du pied gauche en pleine lucarne, après une faute très litigieuse obtenue par El Hassouni, Amin Tighazoui trouve enfin la solution face à Sylvain Gbohouo, alors qu’il reste moins de 10 minutes à jouer (83e) !
Finaliste de la Supercoupe en 1993 et 2003, le WAC peut désormais savourer le trophée. Tout comme Faouzi Benzarti qui avait déjà vécu de belles heures dans ce stade au moment où il entraînait le Raja Casablanca. Le WAC complète donc ainsi un palmarès déjà bien garni avec notamment 19 Championnats, deux C1, une Coupe des Vainqueurs de Coupe. Après la victoire des A’, lors du Championnat d’Afrique des nations en janvier dernier, le football marocain reste sur son nuage.
Par Farid Achache