Une rencontre de haut niveau entre les partenaires au développement du Sénégal et les autorités sénégalaises s’est déroulée ce vendredi 7 avril à Dakar, en présence du Premier ministre Amadou Ba. L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, a pris la parole au nom du G50, un groupe de pays et d’institutions internationales partenaires financiers et économiques du Sénégal.
L’actualité politique et économique au cœur des échanges
Jean-Marc Pisani a exprimé sa satisfaction quant à l’occasion offerte par cette rencontre pour échanger sur l’actualité politique et économique du pays, ainsi que sur d’autres sujets d’intérêt commun : « Les Partenaires se réjouissent de l’opportunité offerte par cette seconde rencontre de haut niveau pour échanger sur l’actualité politique et économique du pays et sur d’autres sujets d’intérêt commun. »
Tensions politiques et élections présidentielles en 2024
L’ambassadeur européen a également abordé les tensions politiques qui règnent au Sénégal à moins d’un an des élections présidentielles prévues le 25 février 2024 : « Je ne saurais terminer sans vous faire part de l’attention avec laquelle les Partenaires du Sénégal suivent les développements politiques et la montée des tensions à moins d’un an de la tenue des élections présidentielles. » Pisani a souligné l’importance de préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal : « Il nous paraît essentiel de veiller à maintenir un climat apaisé, propice au dialogue et à une participation politique pacifique et inclusive, qui soit à même de préserver les fondements de la stabilité et de la démocratie au Sénégal. »
Réaction du Premier ministre Amadou Ba
Le Premier ministre Amadou Ba a déclaré avoir pris « bonne note » des recommandations formulées par les partenaires financiers du Sénégal. Il a salué le « partenariat fécond et fructueux qui se construit entre le Sénégal et ses partenaires » et a souligné l’existence d’un « dialogue franc et sincère » entre les deux parties. Enfin, Amadou Ba a assuré que le Sénégal s’est « résolument engagé à protéger les droits et les libertés en garantissant l’exercice de ceux-ci, sous le contrôle permanent du pouvoir judiciaire. »
Soupçons d’un troisième mandat pour Macky Sall
L’opposition soupçonne le président Macky Sall de vouloir briguer un troisième mandat. De leur côté, les partisans du président estiment que, si Sall le souhaite, il pourrait briguer un second mandat, la Constitution le lui permettant.