« Ziguinchor est l’une des villes les plus insalubres du Sénégal », parole de Gouverneur. Le constat est général. Parce qu’à Ziguinchor l’assainissement reste un sérieux problème, en dépit du projet dérisoire de 100 millions de FCfa annoncé par le Maire aux populations. A moins que M. le Maire n’ait délibérément fermé les yeux et bouché le nez au contact des caniveaux bouchés à ciel ouvert pour ne pas reconnaître les faits qui lui sont opposés. De ces caniveaux sort une odeur suffocante à couper le souffle aux ziguinchorois.
Mais comme M. le Maire est le plus grand absent de sa ville pour des raisons qui heurteraient la conscience d’un homme libre, Abdoulaye Baldé sombre par le mépris d’une réalité partie pour le couler. Au lieu de déplacer le débat de son champ sémantique, l’honnêteté qui est la vertu qui habite les grands hommes devrait obliger ce policier dans la foi, d’avouer son incompétence. Au lieu de cautionner les infractions de circulation, il est appelé à dévisser le képi, lever la tête et regarder en face Ziguinchor agonisante, malade des carences d’initiatives de son premier magistrat. Ce dernier ayant fini de faire le deuil des espérances des populations trompées à outrance.
Les temps ont changé pour que Baldé fasse le printemps et l’été à Ziguinchor. Il doit s’adapter à la réalité du terrain qui veut que Doudou KA règne en leader politique incontestable sur toute la Casamance naturelle. C’est désormais, en grand leader-développeur que l’ingénieur de 41 ans joue pleinement sa séquence sur tous les registres. Ni Baldé, encore moins ses jeunes tristement formés à la littérature de la calomnie et l’injure (arme des faibles) ne résisteront à la vague déferlante du patron du « Mouvement And Falaat Macky Sall ak Doudou KA », lui qui nous a toujours enseigné ceci : « Le débat politique, même passionné doit garder ses proportions éthiques pour ne pas épouser la voie immorale ou subir le coup fatal du crépitement des armes dévastatrices de l’injure et écarts de langage ». De l’intoxication, les ziguinchorois en ont surtout marre.
Ingénieur des Ponts Et Chaussées, toujours parmi les majors de ses promotions depuis son école primaire à Ibou Camara de Corentas à Ziguinchor ou ses enseignants se rappelle de sa tristesse la seule fois où il a été classé 2ième de sa classe en CM1 ; génie de nature, perfectionniste dans le geste et l’acte, travailleur infatigable, l’enfant de Boucotte qui n’a jamais coupé le pont avec sa ville natale de Ziguinchor meurt certainement, à petits feux, de voir sa « commune à mille nids de poule » agoniser. Que ceux qui surfent sur le mental et la démagogie se détrompent, Abdoulaye Baldé perd du terrain. Cela se lit dans sa perte de sang-froid et de verbe pour conjuguer au temps de l’action, le destin enviable des Ziguinchorois par la mise en œuvre d’un projet de société qui rassure. En tous cas, ce ne sont pas les travailleurs municipaux qui trainaient un retard de paiement de 11 mois de salaires qui croient toujours au leadership du Maire.
Abdoulaye Baldé est mal placé pour exhiber le dossier relatif à la gestion de la SOMAT, comme pour mettre mal à l’aise un adversaire. Peine perdue ! A ce niveau, notre leader est blanc comme neige. Avez-vous entendu une condamnation judiciaire ? Non ! C’est bien le régime de Me Wade dont M. Baldé a été l’un des commis les plus actifs, par ses combines et magouilles qui a usurpé le contrat des marocains de la SOMAT au profit des amis du pouvoir d’alors. Si le Maire de Ziguinchor prenait la peine de se renseigner, il saurait que le jeune Doudou KA, en son temps, s’est battu avec succès pour que tout le personnel de la SOMAT soit entièrement repris par le COSAMA.
A l’heure du vrai débat, nous sommes bien obligés de blesser la modestie de notre leader Doudou KA pour rappeler fièrement son parcours académique et professionnel atypique. Monsieur Doudou KA a obtenu le Bac « C » avec mention, la maîtrise de mathématique avec mention « Bien », un DEA de finance et le diplôme d’ingénieur dans la prestigieuse Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris.
Directeur de Grands Travaux de l’Etat à 28 ans à l’Apix que sont l’autoroute à péage, la centrale kounoune, et le nouvel aéroport international de Ndiass; Directeur Administratif et Financier de la Société Maritime de l’Atlantique (SOMAT) à 32 ans, grand artisan du redémarrage de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor après le naufrage du Joola ; Conseiller spécial du Président en charge des Grands Projets de l’Etat à 37 ans, Administrateur Général du FONGIP à 39 ans et aujourd’hui Président du «Mouvement And Falaat Macky Sall ak Doudou Kâ », mouvement inédit fort de 41 maires de la région naturelle de la Casamance, Corédacteur en Chef du programme « Yonnu Yokkuté », Doudou KA est bien la voie autorisée pour la jeunesse casamançaise et représente une référence pour toute la jeunesse de notre pays.
Parallèlement, les images affichées sur la toile qui ont fait le tour du monde, présentant un Abdoulaye Baldé rendant visite à Me Abdoulaye à Paris n’ont aucune charge morale ni sympathique. Au contraire, ces images rappellent un récent et triste souvenir de l’histoire politique inscrite dans les annales de la trahison. Précisément, Baldé est champion de la trahison pour avoir été le premier responsable politique libéral à abandonner Me Wade et le Pds, le soir de la défaite depuis Ziguinchor. De ce point de vue, le Maire de Ziguinchor n’est pas une référence pour les Casamançais imbus du sens de l’honneur et la fidélité, en dépit des circonstances douloureuses. Et puis, sans le Président Wade, Baldé serait transparent et inconnu. Voilà qu’un leader fabriqué sur le tas et parachuté à Ziguinchor montre ses limites objectives. Autrement dit, Baldé ne peut résister au temps de l’action parce qu’il n’a pas le profil à la hauteur des défis du temps pour comprendre les enjeux du développement de la Casamance et du Sénégal.
La Jeunesse du « Mouvement And Taxawal Yokkuté » (MATY)