Lettre ouverte à SEM le Président Macky Sall. Par Madia Souare , Militant de l’APR Belgique

Objet : Demande de clémence en faveur de notre très cher, bien-aimé et dévoué pour la cause de notre parti, monsieur Mamadou Farba Ngom.

Monsieur le Président de la République. Macky Sall,

C’est avec une profonde émotion, le cœur chargé d’espérance mais aussi de tristesse, que je prends la plume pour m’adresser à Vous aujourd’hui. Mon cri n’est pas celui d’un militant aveuglé par la passion politique, mais celui d’un citoyen épris de justice, d’humanité et de paix.

Monsieur le Président, je viens humblement solliciter votre haute bienveillance et votre sens de l’écoute et du pardon, pour intervenir auprès du Président de la République Faye afin demander sa clémence en faveur de notre camarade Farba Ngom, aujourd’hui privé de sa liberté et malade .

Farba certains ne voient qu’à travers le prisme des tensions politiques, est avant tout un être humain, un père, un frère, un ami. Derrière les murs froids de sa détention se trouve une vie qui souffre, une famille brisée, des enfants en quête d’un regard paternel, d’une main, d’un espoir.

Nous ne contestons pas la justice de notre pays, et nous avons foi en ses institutions. Mais nous croyons aussi à la grandeur du pardon, de la Clémence et de la miséricorde. Votre fonction de Président de notre parti vous hisse de la mêlé et de la rigueur de l’autorité de l’État : elle représente aussi la compassion, la réconciliation, l’avenir partagé. Vous avez le pouvoir de transformer une peine en une leçon, une chute en relèvement, un silence en dialogue.

Farba a toujours été animé par une volonté de vous servir , et le faire de L!APR une étoile visible dans le ciel lointain dans l’obscurité profonde de la nuit.
Certes, il a pu être emporté par la passion politique, mais jamais par la haine ou la violence. Aujourd’hui, nous croyons qu’il a suffisamment acquis de l’expérience par la détention et qu’il mérite de revoir sa famille et ses camarades non pas pour lui seul, mais pour tous ceux qui espèrent encore que la politique peut se faire avec le cœur, et non avec des chaînes.

Excellence, la République serait honorée de montrer, par votre geste, qu’elle ne ferme jamais la porte au pardon. Qu’elle sait tendre la main à ses enfants, même ceux qui donnent l’impression un temps de l’avoir défié.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, et de notre Parti, l’expression de ma plus haute considération, ainsi que de mon espoir sincère en votre grandeur d’âme.

Madia Souaré
28 septembre 2025