Marine Le Pen a tenté ce dimanche de capitaliser sur le « fardeau » de l’immigration, au coeur d’une actualité brûlante, lors de son discours de clôture de l’université d’été du FN à Marseille, où Jean-Marie Le Pen a finalement renoncé à se rendre.
Devant environ 3.500 personnes, la présidente du Front national s’est livrée à une heure et quart de réquisitoire contre un « pouvoir honteusement laxiste », érigeant la crise migratoire comme numéro un des « gigantesques défis » que la France doit selon elle affronter. Elle a ainsi choisi de privilégier son discours national à celui de candidate aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
« L’immigration n’est pas une chance, c’est un fardeau », a tranché Marine Le Pen, sous les « Dehors! » et les « Retournez dans vos pays! » de quelques partisans.
« Notre pays n’a ni les moyens, ni l’envie, ni l’énergie d’être plus généreux avec la misère du monde », a assuré Marine Le Pen.
Après avoir parlé d’école, d’agriculture ou de santé et dépeint une France au bord de l’effondrement, elle a consacré la moitié de son discours à dénoncer cette « submersion migratoire et la déstructuration avancée de l’identité nationale ».
Ses partisans se sont levés pour l’ovationner lorsqu’elle a répété sa promesse de « mettre les islamistes à genoux », formulée la semaine passée.