La présence sénégalaise au Maroc est diversifiée, ne se limitant pas seulement à des migrants à destination de l’Europe, a constaté l’APS.
Au-delà de ceux pour qui le Maroc est un point de passage vers l’Espagne, il y a aussi des commerçants établis dans le royaume chérifien sans compter les étudiants sénégalais dans les universités marocaines.
Quelque 150 bourses ont été accordées à des étudiants sénégalais, pour l’année en cours, selon l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI).
D’autres Sénégalais ont choisi définitivement de vivre dans le royaume chérifien, a indiqué à l’APS un ancien responsable à l’Agence marocaine de presse (MAP), en marge d’une formation au profit de correspondants régionaux de 16 agences de presse africaines, qui a pris fin samedi.
Les liens entre le Maroc et le Sénégal sont historiques, incluant un aspect religieux qui tient au fait que le fondateur de la tidianiya, une des deux plus grandes confréries musulmanes du Sénégal, Ahmed Tidiane Chérif, repose à Fès.
Des fidèles sénégalais se rendent fréquemment dans cette ville, comme cela a été le cas récemment lors du Maouloud, commémorant la naissance du Prophète (PSL).
Dans cette ville, il y a des mariages mixtes entre Sénégalais et Marocains, si bien que quelqu’un a toujours un demi-frère ou une demi-sœur au Sénégal, relève un journaliste.
Sur le plan sportif, des Sénégalais ont aussi choisi ce pays pour exercer leur talent, dont l’ancien international sénégalais Moussa Ndao, ex-star du Wydad dans les années 1990, puis sélectionneur du même club de football de la capitale économique du pays, Casablanca, à partir de juillet 2016.
Il officie désormais comme chroniqueur sur la célèbre radio privée Mars, spécialisée en sport.
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