Les 11 ambassadeurs français de la sous-région ouest-africaine sont actuellement en conclave à Dakar. Rejoints par le directeur Afrique du ministère des Affaires étrangères de la France, le sous-directeur Afrique de l’Ouest, la directrice de Campus France, la directrice d’Expertise France, notamment, ils se sont réunis pour discuter de la situation économique de la zone ouest-africaine, entre autres thèmes.
« Nous avons travaillé ensemble sur des sujets importants tels que la sécurité, la lutte contre le terrorisme, le développement et comment accompagner l’émergence de l’Afrique de l’Ouest, a indiqué l’ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot, ce lundi à sa résidence à Dakar. Nous avons travaillé aussi sur la circulation. C’est-à-dire, voir comment faire venir en France le plus d’étudiants. Nous avons aussi travaillé sur des questions relatives à notre organisation sous l’autorité du directeur Afrique du ministère des Affaires étrangères. On a aussi beaucoup parlé de la situation au Mali. »
Ces assises des diplomates français se déroulent dans contexte régional particulier avec la montée du terrorisme, les alternances démocratiques et des perspectives économiques prometteuses. « Il y a quelques temps le Sénégal était un peu seul, aujourd’hui beaucoup de pays dans la Région ont fait l’expérience de l’alternance démocratique. Et c’est très important », s’est réjoui Christophe Bigot. Qui que l’Afrique de l’Ouest est « connait une forte croissance économique, beaucoup plus forte que le reste de l’Afrique ».
Cependant, souligne le diplomate, il y a des côtés sombres. « Cette région fait face à des mouvements djihadistes (contre) lesquels il faut lutter par des mesures de sécurité, rappelle-t-il. C’est l’action de la Minusma, de Barkane, des forces maliennes, mais aussi c’est l’action des services de renseignement Il faudrait aussi une réponse doctrinale pour expliquer à la jeunesse africaine quelle est la réalité du message de l’Islam. »
Ainsi, durant leurs travaux les diplomates français comptent évoquer toutes ces questions et au finish, faire des propositions à leurs nouvelles autorités qui s’installeront après le second tour de la Présidentielles française.
« Comme vous le savez, il y a un second tour. Le président prendra fonction quelques jours après et formera un gouvernement. Et ce gouvernement aura certainement à cœur d’examiner les grands axes de la politique étrangère, notamment notre action en Afrique », a indiqué Christophe Bigot.
Seneweb.com