
Le Salon International de l’Agriculture qui se tient à Paris tous les ans, s’est ouvert depuis le samedi 22 février pour toute une semaine. Il aura été une occasion au public fort nombreux de découvrir une agriculture moderne, dynamique et innovante à souhait.
Le Sénégal qui participe à ce rendez-vous incontournable pour la 19ème fois en vue de présenter ses énormes potentialités agricoles et agro-alimentaires est représenté par une trentaine d’entreprises sénégalaises qui assurent une exposition permanente sur le secteur agricole. Ainsi des journées dédiées par thématique y sont organisées pour échanger avec les investisseurs étrangers et le public.
Le directeur de l’horticulture, le Dr Macoumba Diouf, présent ce jour à un panel qui porte sur le thème “ facilitations des exportations “, a fait un exposé sur les exportations horticoles du Sénégal : performances et potentiel pour le Pracas 2 dans le cadre de la ZLECAF. Il a d’emblée précisé que “notre production horticole cette année, fruits et légumes confondus est estimée à 1.624. 456 tonnes contre 1.446.360 tonnes l’année dernière, c’est à dire que l’on exporte même pas le 10ème de notre production. ”
Parmi les exportations, la mangue est en tête avec 19.450 tonnes, depuis près de 7 ans. Pour autant, la marge de progression des exportations ne laisse aucun doute, selon le directeur de l’horticulture.
“Nous avons un potentiel à exploiter, avec la possibilité de renforcer le bio. Il y’a une bonne progression des volumes ce qui nous a valu cette année un niveau record, a t-il enchaîné car après la mangue qui a produit 18% du volume total, vient ensuite le maïs doux avec 17,7% , le melon 16,6% , la pastèque 13 % et le haricot vert 11%. À l’en croire, à partir de l’oignon et la pomme de terre, on peut booster nos exportations. Et des produits comme l’oignon vert, l’ail et la fraise qui ont des volumes faibles alors que la demande reste forte, peuvent aussi augmenter nos exportations.
“L’essentiel des exportations c’est vers l’Union européenne qui tourne autour de 60% et de 40% en Afrique, mais avec l’objectif fixé par le PRACAS (qui a pour objectif de contribuer à la securité alimentaire et d’augmenter l’emploi agricole à partir des produits prioritaires ciblés pour leurs potentiels,) pour les cinq prochaines années 200. 000 tonnes sont à portée de main avec la zone de libre echange.“
Après le directeur de l’ASEPEX, le Dr Malick Diop ainsi que le directeur du COSEC, Mamadou Ndione, qui ont émis des recommandations entrant dans le cadre de la politique globale des exportations et une maîtrise des importations, ce sera au tour des exportateurs de faire leur plaidoyer, à l’issue duquel des réponses appropriées ont été apportées et des mesures idoines envisagées…
Alkali Diatta




