Apprenant son rappel à Dieu, la communauté sénégalaise, du Benelux et d’ailleurs, attristée, s’est inclinée devant la mémoire de notre compatriote et ami, Alassane Guèye, parti à la fleur de l’âge.
Comme quoi, la mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang.
Et voilà que maintenant tu nous quittes, Alassane.
D’une immense disponibilité, tu avais réussi à te forger une image correcte et respectée.
Tu faisais preuve de rigueur dans ton travail, aussi, de bienfaisance à l’endroit des compatriotes.
Grâce à ton activité professionnelle, tu as su tisser ce lien fort et aimable avec de nombreux compatriotes qui te sollicitaient.
Très chaleureux, taquin sur les bords, Alassane, tu symbolisais la droiture et le self made man, discipliné.
« Liguey rek la kham», « loumou mane rek lay wakh », révèlent plusieurs témoignages recueillis.
Désormais, comme un mur, la mort nous sépare, de toi, notre amitié et notre respect restent indemnes.
A l’unanimité, les Dahiras, les associations et l’ensemble des acteurs t’ont rendu hommage.
« Alassane n’avait pas de frontières entre les sénégalais » lança un proche.
Son intervention récente, pleine de sagesse, sur les ondes de la Tfm éclot toute la dimension de l’homme.
Grande Tristesse.
On ne peut pleurer, même si cela pouvait être un moyen de sortir la douleur enfouie en nous.
Nous voudrions nous souvenir de toi, tout comme ceux qui nous ont déjà quittés, vivre et croire.
C’est aussi accepter que la vie contient la mort.
Repose en paix, Alassane
Jamil Thiam
