La dépollution de la Baie de Hann reste un défi majeur pour l’État du Sénégal. C’est d’ailleurs tout le sens des politiques d’aménagement envisagées par l’Office National de l’Assainissement au Sénégal.
Dans cette optique, l’Onas a organisé un atelier de partage d’informations sur les études réalisées sur le site, avant d’entamer les travaux de réhabilitation de la zone.
Un ouf de soulagement pour les populations environnantes dont la majeure partie reste impactée. Avec des partenaires techniques et financiers, l’équipe managée par Lassana Gagny Sakho a essayé de mesurer les impacts produits par les industriels installés à Hann, mais aussi à rechercher des pistes de financement nécessaire pour que ces derniers soient au même niveau, quant au respect strict du cadre de vie. Depuis le début de l’annonce des travaux, les populations de cette zone, avaient affiché leurs inquiétudes mais aujourd’hui, l’espoir est encore permis, car beaucoup avait été déjà indemnisé avant le démarrage des travaux techniques et autre, après avoir été recensés.
Venu représenter le Directeur Général de l’Onas lors de l’atelier qui avait été organisé par les différents partenaires qui vont entamer les travaux, Bassirou Sow a estimé que, « l’érection prochaine de la centrale d’épuration au niveau de Mbao sera un tremplin pour régler définitivement le problème de gestion des eaux usées de ses gros pollueurs. Ce projet qui profite à plus de 500.000 (cinq cent milles) personnes, permettra de corriger l’état déplorable de Hann », dira t-il.
À noter que l’Agence française de développement qui est un partenaire stratégique de ce programme va casquer une grosse somme, en guise de contribution pour soulager les habitants environnants de la zone. Force est de constater que le baie Hann avait devenu depuis un certain temps un danger pour la santé des populations à cause de sa position géographique et de sa pollution. Une situation longtemps décriées mais avec la détermination des autorités et autres acteurs des engagements ont été aujourd’hui pris pour réhabiliter le site afin d’améliorer les conditions de vies des habitants environnants de la zone et ceux qui fréquentent la baie.
NGONE SÈNE