Elle doit cette réussite à son « opiniâtreté, son travail, mais aussi à Dieu » souligne M. Yade que le reporter de APA (Agence de presse) a trouvé dans son domicile de Ouakam.
«La nomination de Ramatoulaye relève du divin, la France compte aujourd’hui entre 70 et 72 millions d’habitants. Elle n’a donc pas de problème de cerveaux, elle en a suffisamment. Mais Ramatoulaye a le mérite d’avoir beaucoup travaillé et seul le travail paie », a-t-il ajouté.
Avant de rejoindre à 8 ans son père alors affecté en France, Rama Yade fréquente l’école Immaculée conception à Dakar, puis Jean Jacques Rousseau à Paris qu’elle quitte au bout d’un an pour l’école Jeanne d’Arc.
« Quand elle était plus jeune, elle avait deux passions, les études et le football. Je lui disais : je ne sais pas pourquoi tu aimes le football, car vu ta taille, tu devrais t’intéresser plutôt au basket ».
Se disant fier de sa fille aînée à laquelle Nicolas Sarkozy a « rendu hommage » en disant d’elle qu’elle était l’une des révélations de la présidentielle, M. Yade souligne que la vertu religieuse et son épouse, actuellement conservateur au Louvre, comptent pour beaucoup aussi dans le succès de la secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme.
« Les Français se sont bien renseignés sur son compte avant de la nommer. Ils l’ont testé sur tous les plans avant que cette nomination ne tombe », renchérit le père comblé.