Entre fierté, dégoût, rage, espérance et enthousiasme, mon cœur vacille..
Des larmes de joie et de colère en panaché me submergent les pupilles..
L’outrecuidance de la France à ripoliner la façade autour de cette ignominie,
Les carabistouilles de ses dirigeants sur ce massacre depuis Huit décennies,
L’insouciance et le manque de courage de nos dirigeants africains qui ,jusqu’ici ont thrombosé le chemin vers la réparation de cette turpitude
TOUT EST FINI !
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye vient de siffler la fin de la récréation , et l’a fait savoir d’un ton très ferme malgré sa mansuétude.
« Des héros africains sans défense, armés de courage, de dignité et de fraternité africaine ont été froidement abattus », a déclaré le Président Faye d’une voix tremblotante et d’une mine froide laissant apparaître un homme intérieurement abattu.
FAUT IL LE RAPPELER ?
Le 1er Décembre 1944, des vaillants soldats africains fraîchement revenus de guerre ont été exterminés à Thiaroye par la France pour qui ils ont combattu.
Cela s’appelle un massacre, en d’autres termes, un crime de masse dira le petit fils de Ndiouma koor Faye (ancien combattant ) qui s’est lui aussi battu.
Pour la France , face à l’envahisseur, ils se sont battu et en guise de dessert, ils ont été abattus.
Cette lâcheté, moi je l’appelle tout simplement CRIME CONTRE L’HUMANITÉ.
Un préjudice qui doit être réparé, les responsabilités situées et les coupables sanctionnés.
Merci au Président Diomaye d’avoir osé poser le premier pas.
Merci de nous avoir donné l’espoir qu’impuni, ce massacre ne le restera pas.
Ibrahima Khalil Dieng*