La tragédie a frappé les rives du fleuve Guadalquivir en Espagne, emportant avec elle la vie de Mamouth Bakhoum, un jeune Sénégalais d’une quarantaine d’années. Mamouth, vendeur à la sauvette, a perdu la vie dans des circonstances dramatiques. Selon les témoignages, il se serait jeté dans le fleuve pour échapper à une poursuite policière, un geste désespéré qui révèle la profonde détresse dans laquelle il était plongé.
Mamouth Bakhoum n’était pas un simple vendeur anonyme, mais un homme porteur d’espoirs et de rêves, comme tant d’autres contraints à l’informel pour survivre. Originaire du Sénégal, il avait probablement quitté son pays dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à ses proches, affrontant les épreuves de l’exil et les défis quotidiens de la précarité.
Mais la réalité s’est avérée implacable. En Europe, les vendeurs à la sauvette, souvent issus de l’immigration, sont non seulement confrontés à la difficulté de gagner leur vie mais aussi à la stigmatisation et à une criminalisation qui les placent en marge de la société. Ces conditions les exposent à des risques multiples, comme en témoigne cette issue tragique.