Paris, France (ADV) – À l’occasion du Forum de Paris sur la paix, Youssou N’Dour a lancé officiellement la plateforme soutenue par l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE). La star africaine de la musique a toutefois indiqué que les deux institutions n’en faisaient pas assez pour les jeunes africains, tentés par la migration.
L’initiative multipartite (AU-EU Youth Cooperation Hub) a été lancée lundi 12 novembre 2018. Destinée aux jeunes, elle a pour objectif de tester de nouvelles approches des défis communs auxquels les deux institutions sont confrontées. Des projets d’une valeur de 10 millions d’euros seront mis à l’essai dans six domaines thématiques, par le biais d’organisations de la société civile.
« L’idée est de créer six groupes de travail afin de mettre sur pied un projet pilote qui va rassembler des jeunes citoyens, entrepreneurs, activistes, membres d’organisations de la société civile », explique Sandy Alibo, jeune experte auprès de l’UA et l’UE interrogée par l’agence de presse African Daily Voice (ADV).
Ces jeunes représentent 28 nationalités d’Afrique, de l’Union européenne et de la diaspora. La plateforme de coopération multipartite vise à établir des ponts avec un objectif commun d’impact social positif.
L’UA et l’UE veulent impliquer les jeunes dans le suivi de la mise en œuvre des projets pilotes. D’où cet appel à propositions de 10 millions d’euros à l’intention des organisations de la société civile. Un montant jugé « petit, petit, petit » par Youssou Ndour, le parrain de l’opération initiée par l’UA et l’UE, « si pingres avec les jeunes ».
Le Hub devrait notamment servir de « force transformatrice et autonomisante » capable de montrer les moyens de rapprocher l’Afrique et l’Europe dans un partenariat gagnant-gagnant, améliorant le bien-être public et revitalisant les communautés.