Aujourd’hui, si la pratique de l’homosexualité est banalisée et que les jeunes sénégalais ne développent aucune gêne pour se référer à ce type de pratique, c’est grâce en partie à une politique de lutte contre le sida menée par le Conseil national de lutte contre le SIDA (Cnls) qui finance et encourage les homosexuels et lesbiennes y compris leurs associations. Si en 2007, les statistiques du Cnls faisaient état de 1.548 homosexuels suivis médicalement (l’Institut Press Services), ce chiffre serait double en 2015, affirme une source.
Beaucoup d’acteurs de la lutte contre le sida au Sénégal savent mais ne bronchent pas. Cependant, ils dénoncent en douce pour garder leurs privilèges : financements et autres perdiems. En effet, selon certains d’entre eux, depuis plus de près de 15 ans, le Conseil national de lutte contre le SIDA (Cnls), finance les associations d’homosexuels. Pire, il les encourage à se mettre en association pour pouvoir bénéficier des financements allant de 3 à 10 millions de fcfa. Ainsi, des centaines de millions leur ont permis durant toutes ces années de se développer et de mettre en place des cellules dans les quartiers défavorisés de Dakar et des régions. Le motif, ils seraient une cible vulnérable.
D’ailleurs, selon l’Institut Press Services, les statistiques du Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS) faisaient déjà état de 1.548 homosexuels suivis médicalement en 2007 au Sénégal. Et son ancien coordonnateur Dr Ibra Ndoye, disait que sur les 1.548 hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, 153 vivent avec le VIH/SIDA, dont 71 sont mis sous anti-rétroviraux. Avec le CNLS, les homosexuels bénéficient d’une prise en charge médicale gracieuse dans 19 structures sanitaires du pays y compris de toutes sortes de faveurs. Le Cnls distribue également des lubrifiants pour permettre aux homosexuels des pénétrations anales faciles. 1.548 homosexuels en 2007, combien en 2015 ? Allez savoir…
Nombreux acteurs de ces ong et associations y compris l’association des journalistes en santé, population et développement savent mais préfèrent jouer le jeu « à la sénégalaise », c’est-à-dire à l’hypocrisie. Toutefois, pour la liberté de tout un chacun, sans juger….