En marge de la COP28 UAE tenue ce lundi 4 décembre à Dubaï, le Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération Monsieur Doudou KA a représenté le Sénégal dans deux panels de haut niveau, abordant des thématiques clés pour l’avenir économique et environnemental de la planète.
Le premier panel a été consacré aux questions de résilience climatique et de clauses de la dette. Cette discussion a vu la participation de figures éminentes telles que Mme Mia Amor Mottley Première Ministre de la Barbade ; M. Andrew Mitchell, Ministre britannique du Développement ; M. Ilan Goldfajn Président de l’Inter-American Development Bank ; M. Akinwumi Adesina, Président de la Banque Africaine de Développement ; M. Werner Hoyer Président de la Banque Européenne d’Investissement ; et M. Rémy Rioux Président de l’Agence Française de Développement.
Le deuxième panel, co-animé avec M. Ryosei Akazawa, Vice-Ministre des Finances du Japon, a enregistré la participation de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Interaméricaine de Développement. Les échanges ont porté sur les droits de tirage spéciaux (DTS), ou Special Drawing Rights (SDR).
Le Sénégal a activement contribué aux discussions, en renouvelant sa proposition de réallocation des ressources disponibles. Un mécanisme qui vise à rendre effectif le transfert des DTS des pays développés au profit des économies les plus vulnérables.
L’objectif est de permettre une mobilisation plus efficace de fonds sur les marchés financiers à des conditions plus favorables pour les émetteurs souverains.
Le ministre a également réaffirmé la proposition de Son Excellence le Président du Sénégal, Monsieur Macky Sall, concernant l’établissement d’un système de suivi transparent. Ce dispositif est destiné à contrôler et à optimiser l’évolution de la réallocation des ressources dans un esprit de solidarité. Ce plaidoyer en faveur de l’Afrique est porté au plus haut niveau par le Sénégal.
Notre pays continue ainsi de jouer un rôle actif et constructif sur la scène internationale, en apportant des contributions significatives aux discussions sur les enjeux climatiques et économiques mondiaux.
