Le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration veut bien leur accorder la libération conditionnelle, mais à une condition : qu’ils retournent dans leur pays d’origine.
Dans le dossier asile et migration, Theo Francken (N-VA) s’est cette fois attardé sur la situation judiciaire des demandeurs d’asile.
Dimanche, dans l’émission De Zevende Dag diffusée sur la chaîne flamande VRT, le secrétaire d’Etat a déclaré qu’il n’était pas opposé au point de vue néerlandais préconisant d’accorder la libération conditionnelle aux demandeurs d’asile condamnés, mais à une condition : qu’ils retournent dans leur pays d’origine.
Un succès « considérable »
« Pour quelqu’un qui est condamné, par exemple à cinq ans de prison ferme pour un viol et qui est illégalement sur le territoire belge, il peut être libéré de manière anticipée, selon la procédure standard, après deux, trois ou quatre ans, explique-t-il. Cependant, il ne pourra sortir que s’il retourne dans son pays. S’il revient en Belgique, il devra alors purger toute sa peine. »
Il affirme que la loi sera votée avant la fin du mois de janvier et précise qu’aux Pays-Bas, sous le gouvernement Rutte – « un gouvernement de droite » – le succès est « considérable ».
Theo Francken a en revanche rejeté les propositions suisses et allemandes, qui prévoient que les demandeurs d’asile payent leur droit d’asile avec leurs bijoux personnels ou de taxer les carburants pour financer leur séjour.