Les élections Législatives de juillet prochain constituent un véritable imbroglio politique également juridique. En tout cas, c’est l’analyse faite par le doyen et expert en migration établi en Italie. Baye Diouf puisque c’est de lui qu’il s’agit évoque un vide juridique pour les candidats de la diaspora. A l’en croire « outre le problème majeur de ces élections réside dans le manque de communication et d’élucidation détaillée de la procédure par le Ministère de l’Intérieur, il y a l’impréparation et l’improvisation des partis et mouvements politiques ».
Pire, selon lui, il existe un véritable vide juridique pour les candidats au poste de député de la diaspora à qui les autorités n’ont pas exigé de casier judiciaire délivré par les pays de résidence, traduit et légalisé auprès des consulats sénégalais. En clair, cela signifie qu’un délinquant notoire ou un dealer peut se faire élire député dans la diaspora, soutient avec clairvoyance Baye Diouf qu’on ne présente plus sur le sol transalpin.
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