Des milliers de Noirs se sont rassemblés samedi dernier à Washington près du Capitole, siège du Congrès américain, pour réclamer justice.
Ces dernières années, on dénombre aux Etats-Unis plusieurs incidents liés à des attaques d’employés chargés d’appliquer la loi, ainsi que plusieurs cas de violation des droits de la part de la police, surtout à l’égard de citoyens afro-américains.
On se souvient de Michael Brown, assassiné par un policier le 9 août 2014 à Ferguson. Un autre incident dont le retentissement fut considérable dans la société américaine est la mort d’Eric Garner, suite à son arrestation par un policier à New York. Freddy Gray, un jeune Noir de 25 ans est mort à l’hôpital, des suites d’une fracture des cervicales infligée lors de son arrestation par la police. Malissa Williams et Timothy Russell ont été abattus par la police, à Cleveland, bien qu’aucune arme n’ait été retrouvée à bord de leur véhicule ni le long du parcours de la poursuite.
« Je suis ici parce que les vies noires comptent, et sans justice il ne peut pas y avoir de paix (…), et je ne veux pas perdre mon fils dans la rue », a déclaré à l’AFP Mike Hinton, la quarantaine, venu d’Annapolis dans le Maryland à une cinquantaine de km de Washington.
Néanmoins, selon le FBI, cité par des médias, le nombre de Noirs arrêtés par la police a diminué, avec 2,5 millions d’arrestations au total, en 2013, contre 3,5 millions en 1994, soit 28% de toutes les arrestations contre 30,9%.