LA DIASPORA NE SAURAIT ETRE SEULEMENT LA 15EME REGION DU SENEGAL

cdda9e32484abbd0e92a45bde0192858A tous mes chèrs amis et lecteurs j’informe solennellement ma décision de m’engager en politique. A vrai dire inscrire mon engagement en faveur de ma communauté d’origine,la diaspora, dans le cadre d’une nouvelle organisation politique de mon pays d’origine le Sénégal qui se nomme GRAND PARTI.

Je souhaite à travers ce document vous informer en répondant à 3 questions que mon fils de 19 ans

m’a posées. Pourquoi t’engager dans un parti politique ? Pourquoi as tu choisi le Grand Parti ? Penses-tu avoir le temps de t’occuper de politique ? Des questions trés pertinentes que trés certainement d’autres personnes se sont posées commelui. Et en réalité c’est comme si mon fils aurait accés à mon for intérieur pour pouvoir reprendre ces questionnements qui ont envahi mon esprit durant les 3 mois précédents ma décision.Aujourdhui je tente de répondre à la première question seulement pour èviter les longueurs.

-POURQUOI ADHERER A UN PARTI POLITIQUE ?

Eh oui j’ai pensé naivement qu’il serait possible de pouvoir améliorer la situation de nos compatriotes vivant à l’étranger sans forcément avoir l’étiquette trés partisane d’un parti politique.

Et depuis plus de 10 ans j’ai investi une bonne partie de mon temps dans les associations de la diaspora sénégalaise d’Italie et depuis 4 ans dans un syndicat italien qui s’appelle la CUB.

La ligne directrice de cet engagement a toujours été l’assistance et la défense de nos nombreux compatriotes vivant en Italie.Et je me suis lancé dans la foulée à m’occuper d’information sociale à travers les réseaux sociaux, les radios, web et blogs de la communauté des sénégalais de l’éxtérieur.

Ce cursus chèrs amis m’a permis certes de sensibiliser certaines personnes et de résoudre certains problémes individuels mais persiste en moi une insatisfaction prolongée de voir la situation des braves sénégalais, jeunes , femmes, des adultes et des personnes en fin de carrière s’empirer de jour en jour.

J’ai décidé de m’engager dans un parti politique, découvrant avec les alternances successives , les énormes pouvoirs accordés à ces organisations, pouvoirs mal utilisés pour renforcer et améliorer les initiatives individuelles et collectives de nos compatriotes de l’étranger.

Je m’engage en politque pour faire comprendre aux dirigeants de mon pays, la nécéssité urgente d’inscrire à travers des actes concrets la prise en charge des forces vives de notre pays éxilées à l’étranger.Est-il vraiment nécéssaire d’expliquer à ce moment actuel la nécéssité d’offrir à cette frange de notre population une place centrale dans l’architecture des circuits conception et de réalisation des décisions de notre pays.

J’adhère à un parti politique en pensant qu’un jour nos politiques comprendront l’utiliité d’un département ministériel stable, doté de moyens autonomes tournés vers l’accompagnement et l’orientation efficaces de nos compatriotes vivant à l’étranger.

Les bailleurs de fonds et autres partenaires au développement du Sénégal des 40 dérnières années ne sont pas seulement le FMI, la Banque Mondiale et la coopération bilatérale ou multilatérale. Inutile d’argumenter que dans ce lot il faut aussi faire les doux yeux à nos chèrs parents de l’éxtérieur.

J’adhère à un parti politique pour mener une bataille, celle d’un redéploiement de la diplomatie au profit des ressortissants sénégalais vivant à l’éxtérieur.

Les consulats sénégalais ne devraient point etre considérés comme de simples lieux de recasement d’une clientèle politique et de simples lieux de distributions de documents administratifs mal organisés.

Les consulats doivent devenir de hauts lieux d’expansion adminstrative, économique, culturelle et sociale de la nation sénégalaise à l’éxtérieur. Le Sénégal mérite cette ambition. Faut-il démarrer par la protection systématique de nos ressortissants. Et c’est un devoir constitutionnel.

Faut-il regarder aussi autrement les migrations comme un élément fondamental de l’évolution du globe terrestre que seul un sentiment de supériorité des occidentaux cherche en vain d’ occulter.

La diaspora sénégalaise ne saurait jamais devenir une simple région confinée de l’Etat du Sénégal.

La diaspora c’est tout le Sénégal plus l’éxtérieur c’est à dire les pays de résidences de nos compatriotes, en réalité le monde entier dans toutes ses diversités complexes

Elle est composée de toutes les ethnies et religions de notre pays dispérsées à travers les 5 continents.Et compte tenu de toute la complexité qui entoure la vie de nos compatriotes, la diaspora ne saurait etre gérée comme une région locale de notre pays, il faudrait plus.

Traiter la diaspora comme une région sénégalaise c’est oublier que les pays ou vivent nos compatriotes sont souverains et il va falloir faire avec et inventer intelligemment une diplomatie active de la gestion des migrations.

La diplomatie de notre pays doit s’occuper constamment des problémes quotidiens de ses ressortissants et pas seulement négocier des aides auprés des pays développés.

Et dans cette optique l’administration consulaire doit se réformer pour orienter,assister,accompagner,défendre et promouvoir nos compatriotes vivant à l’étranger.

Je fais de la politique pour faire comprendre aux politiciens de mon pays qu’ils ne sont pas la solution magique de notre pays. Notre pays dispose de ressources humaines compétentes en dehors des partis politiques et il va falloir impliquer ces ressources dans la marche vers le développement de notre pays.

Le silence et les tentatives de négation des autorités actuelles par rapport aux actions de sensibilisation sur les problémes des émigrés de mon ami Boubacar Séye de Horizons Sans Frontières, devenu par la force des choses le syndicaliste des émigrés sénégalais est révoltant et témoigne l’étroitesse d’esprit de nos dirigeants.

J’adhère à un parti politique aprés avoir dit non aux différentes initiatives qui ont tenté de m’impliquer dans le lancement d’un parti politique de la diaspora.J’ai dit non compte tenu des éléments cités, la diaspora sénégalaise n’est pas un bloc homogéne, faut-il parler des diasporas en réalité. Les leaders de la diaspora doivent à mon avis chercher à imprimer leurs talents et leurs éxpériences dans les partis politiques du pays pour une meilleure prise en charge des besoins et problémes des émigrés.

BAYE DIOUF