Nos confrères de Actusen.com ont reçu, dans leur émission hebdomadaire, ‘’En Aparté’’, un invité pas du tout comme les autres. Qui n’a pas, alors pas du tout, sa langue dans sa poche. Il s’agit de Seydi Gassama, patron de la Section sénégalaise d’Amnesty international. Qu’on l’apprécie ou pas, on peut reconnaître en l’homme, le courage de défendre ses idées, quoi que cela puisse lui coûter.
L’invité de ‘’En Aparté’’ dénonce la situation des droits de l’homme au Sénégal qu’il juge «mauvaise». La raison ? «Tant que, dans ce pays, on verra des enfants mendier dans les rues, pied nus, en haillons, on ne dira jamais que la situation des droits de l’homme est bonne.» Ce message est valable, dit-il, pour les prisons sénégalaises. Commentant la grève de faim observée par les détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, pour dénoncer leurs mauvaises conditions d’alimentation, Seydi Gassama pense que «c’est un acte de désespérés» pour amener les autorités à les juger «dans des délais raisonnables».
Si Karim a été, certes, jugé et condamné, son moral reste plus que jamais intact, selon le patron de AI/Sénégal qui lui a récemment rendu visite en prison. «J’ai rencontré un homme en pleine forme, un homme qui a beaucoup d’ambitions, y compris l’ambition de diriger un jour le pays», décrie- t-il. «Je lui ai dit que je suis pour la reddition des comptes, et lui aussi, nous a également dit sa volonté de se soumettre à la reddition des comptes (…). Ce qu’il conteste, c’est l’utilisation d’un instrument inique pour lui demander de rendre des comptes», révèle ce droit de l’hommiste, qui invite l’Etat à «stopper» la poursuite de la traque en attendant que la Crei soit réformée.
Sur le rapport du Fmi qui classe le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, Seydi Gassama dit ne pas comprendre la réaction violente du Gouvernement vis-à-vis de ces institutions financières. Rajoutant une couche au sombre tableau dépeint par le Fmi, il considère que «le pays est mal en point» et que «les populations sont pauvres». Sur les remous à l’Assemblée nationale, il pense que cela témoigne d’un «manque de démocratie interne dans les Partis politiques» au Sénégal, dont les leaders «font et défont les carrières».
Invitant les acteurs politiques à «être des exemples», le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a souhaité, par ailleurs, l’autorisation du grand rassemblement que l’opposition compte organiser ce jour. «Je ne vois aucune raison pour que le préfet s’autorise à interdire ce rassemblement», dit-il. «Dans une démocratie, les rassemblements ne doivent faire peur à personne. Il faut que le rassemblement puisse se faire de manière pacifique», exhorte-t-il.
Si Karim a été, certes, jugé et condamné, son moral reste plus que jamais intact, selon le patron de AI/Sénégal qui lui a récemment rendu visite en prison. «J’ai rencontré un homme en pleine forme, un homme qui a beaucoup d’ambitions, y compris l’ambition de diriger un jour le pays», décrie- t-il. «Je lui ai dit que je suis pour la reddition des comptes, et lui aussi, nous a également dit sa volonté de se soumettre à la reddition des comptes (…). Ce qu’il conteste, c’est l’utilisation d’un instrument inique pour lui demander de rendre des comptes», révèle ce droit de l’hommiste, qui invite l’Etat à «stopper» la poursuite de la traque en attendant que la Crei soit réformée.
Sur le rapport du Fmi qui classe le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, Seydi Gassama dit ne pas comprendre la réaction violente du Gouvernement vis-à-vis de ces institutions financières. Rajoutant une couche au sombre tableau dépeint par le Fmi, il considère que «le pays est mal en point» et que «les populations sont pauvres». Sur les remous à l’Assemblée nationale, il pense que cela témoigne d’un «manque de démocratie interne dans les Partis politiques» au Sénégal, dont les leaders «font et défont les carrières».
Invitant les acteurs politiques à «être des exemples», le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a souhaité, par ailleurs, l’autorisation du grand rassemblement que l’opposition compte organiser ce jour. «Je ne vois aucune raison pour que le préfet s’autorise à interdire ce rassemblement», dit-il. «Dans une démocratie, les rassemblements ne doivent faire peur à personne. Il faut que le rassemblement puisse se faire de manière pacifique», exhorte-t-il.
dakaractu