Le réalisateur sénégalais Moussa Sène Absa a souligné l’importance du cinéma comme levier de la diplomatie culturelle, affirmant que le 7e art peut servir de « vitrine » pour mettre en lumière la culture, les infrastructures, l’économie, la beauté et les ressources d’un pays.
« La diplomatie culturelle repose sur cette vitrine qui permet de montrer au monde la culture, les infrastructures, l’économie, les ressources, les potentialités et la beauté d’un pays », a-t-il déclaré, ajoutant qu’avec « un film de 90 minutes, on peut tout dire ».
Il s’exprimait lors d’une demi-journée de réflexion consacrée au cinéma et à l’audiovisuel, organisée sur le thème « La diplomatie culturelle au-delà des frontières ».
Évoquant la culture lébou, il a cité en exemple la République Lébou, un modèle qu’il juge digne d’être présenté au monde entier : « C’est une République qui existe depuis plusieurs siècles, bien avant la Révolution française. »
Selon lui, les autorités sous-estiment souvent l’impact d’« un beau film projeté à l’international, racontant l’histoire du Sénégal ». Un tel film, dit-il, génère une sympathie et une attention pour le pays, difficilement égalées par d’autres moyens.
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