« Je plaide pour l’apaisement du climat social »
Monsieur le président de la République, à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, je voudrais vous souhaiter pleins succès et une réussite dans votre noble mission de gérer un État. Son Excellence Monsieur le président de la République, notre compatriote Assane Diouf est aujourd’hui en prison. Par la grâce de Dieu, je vous tends la main en vous demandant solennellement de gracier notre compatriote Assane Diouf.
Je vous demande, Monsieur le président de la République, d’en faire autant pour le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall et celui de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias. Monsieur le président de la République, Albert Heu disait, je cite : « N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès mais essayez de devenir un homme qui de la valeur ». De la valeur, vous en avez déjà car vous êtes soucieux des préoccupations de votre population. Assane Diouf est un Sénégalais qui, pendant plusieurs années a séjourné aux États-Unis. Aujourd’hui, il a une famille. Nous Sénégalais de la Diaspora vous demandons solennellement de gracier Assane Diouf pour qu’il puisse retrouver sa famille.
Monsieur le président de la République, aujourd’hui le climat social dans notre pays est certes tendu mais bien maîtrisé. Il faudra beaucoup de vigilance et d’attention pour éviter tout débordement. Aujourd’hui dans le monde, le climat social est en effervescence un peu partout. On peut noter des exemples en Europe. En France, les syndicalistes plus précisément le secteur du transport est complètement perturbé 1/8, 1/4 un RR et les ter subissent le même sort. En Amérique et en Asie, les mouvements sociaux bougent… En Afrique, le Burkina, le Bénin et le Cameroun connaissent des perturbations sociales et économiques.
Vive le Sénégal ! Vive la Diaspora !