S’il ne se pose pas la question de savoir ’’s’il revient ou pas en se rasant la barbe chaque matin’’, celui qui est redevenu à la base, fait savoir dans un entretien publié sur plusieurs spécialisés qu’il promet de donner une réponse lorsqu’un repreneur viendrait lui demander son avis sur la question.
Pape Diouf qui a régulièrement qualifié l’OM en Ligue des champions lors de son magistère et qui n’avait jamais manqué d’alerter sur la situation de son club de cœur, avait été appelé par Bernard Tapie, un ancien président du club, à s’intéresser au devenir de cette équipe.
Le Franco-sénégalais qui réitère n’avoir jamais cherché de repreneurs pour l’OM ’’et s’était éloigné de tout ça’’, a toujours fait l’unanimité autour des supporters du club phocéen en lutte pour son maintien dans l’élite française.
Pour l’ancien journaliste sportif qui est revenue à ses premières amours en reprenant l’enseignement du journalisme et en continuant ses activités de consultant, le problème actuel de l’OM ’’se situe au niveau de l’investissement futur’’.
’’L’OM a besoin de se replacer sur les rails sportifs et financiers. Pour cela, le prochain repreneur, même s’il achetait le club pour un prix défiant toute concurrence, il lui faudra mettre beaucoup d’argent sur la table pur que le club puisse repartir’’, a-t-il expliqué.
Il souligne que ce n’est pas le prix d’achat qui est important aujourd’hui, mais la capacité d’investissement du repreneur.
Pape Diouf n’avait pas seulement réussi à replacer régulièrement l’OM en Ligue des champions, il a permis au club phocéen de disposer d’actifs à travers de jeunes footballeurs acquis à peu de frais et revendus très chers.
C’est le cas de Didier Drogba, parti à l’époque à Chelsea (Angleterre), et de Franck Ribéry (Bayern, Allemagne).