Il était et aurait pu demeurer une des références pour les journalistes de même que pour citoyens, de manière générale. Mais, ces dernières années, on ne sait par quelle circonstance, monsieur Madiambal Diagne semblerait maintenant laisser indifférent plus d’un. Pire, ces chroniques sont désormais vouées aux gémonies. Tout commentaire, sur la toile et autres, l’accable, à tort ou à raison, on ne saurait le dire avec crédulité.
Néanmoins, notre conviction est que le personnage Madiambal peine, en 2015, à passer dans la conscience cardinale de certains sénégalais. Fou qui croirait qu’ils vont rester éternellement à la merci et à tout consommer. Sa dernière sortie sur la subvention annuelle allouée à la presse, appelée Fonds d’aide à la presse a encore été sujette à des commentaires peu dithyrambiques voire hostiles à son égard. Oserons nous le souligner, Madiambal ne saurait prétendre détenir le monopole des vérités, ni être plus sénégalais que les sénégalais.
L’aide à la presse, argent du contribuable, a longtemps servi à enrichir un groupe de sénégalais au détriment d’autres sénégalais qui, aussi, entreprennent, fussent-ils « petits », « inconnus », « honnêtes ». Aujourd’hui, l’essentiel semble être la rupture amorcée par les autorités, en tout cas dans ce domaine précis, en tête le président de la République Macky Sall à ne plus céder aux lobbies, également journalistiques, l’ère Wade étant révolue. Et une solution lorsqu’on perd son « crédit » et son « réseau », la grand-mère de Thiaroye Guedji, symbole des valeurs vertueuses, conseillait d’aller faire un plongeon dans l’eau « salée » de la mer.
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