Parce qu’il s’inscrit dans le processus de maturation de la démocratie sénégalaise, le référendum du 20 mars 2016 aura été une grande date dans la vie politique de notre pays.
A ce propos, nous voudrions exprimer notre satisfaction suite à la victoire du « OUI sur le NON ». Il s’agit là incontestablement de la preuve, d’une part que nos compatriotes ont massivement compris et adhéré au projet de réforme qui leur a été proposé, et d’autre part qu’ils continuent de témoigner leur confiance à son Excellence le Président Macky Sall. Toutefois, pour entretenir et consolider cette confiance, il nous semble que la mise en œuvre des projets du plan Sénégal émergent doit être accélérée. Quoi qu’il en soit, il convient de saluer la capacité de discernement et la clarté d’esprit des sénégalaises et des sénégalais. A l’évidence, c’est grâce à leur lucidité, que la raison a pu l’emporter sur l’émotion lors de ce scrutin. C’est aussi l’occasion de féliciter l’ensemble des militantes et militants de l’Alliance pour la république. En dépit d’une campagne outrancière de désinformation, ils ont réussi à mettre en évidence la pertinence des différents points qui ont été soumis à l’appréciation du peuple. Il n’en reste pas moins que nous les exhortons à poursuivre et à accentuer les efforts de massification de notre formation politique et de vulgarisation des réalisations du Président de la république.
Ceci étant dit, il y a cependant lieu de noter que si la consultation des citoyens a été un moment de satisfaction, il a aussi, hélas, permis de s’apercevoir, une fois de plus, que la DSE-France n’a ni respect ni considération à l’égard des sections du sud. En vérité, qu’il s’agisse de l’ancienne ou de la nouvelle DSE, les responsables nationaux du parti dans l’hexagone, nous ont toujours traités avec mépris et condescendance. Il suffit de citer quelques exemples pour s’en convaincre. En effet, nous avons remarqué depuis longtemps que la répartition des fonds du parti a toujours été tributaire du copinage, des affinités et des liens familiaux. Il n’existe aucune égalité de traitement entre certaines sections Parisiennes et celles du sud. Pendant que des moyens substantiels sont mis à la disposition des premières, les secondes sont complètement négligées, voire, ignorées. Le dernier exemple en date s’est justement produit lors de l’organisation du référendum du 20 mars. Sans évoquer le retard inacceptable de leur acheminement, les sommes qui nous ont été envoyées pour couvrir les frais de l’organisation demeurent, à bien des égards, insignifiantes.
De plus, lorsque nous nous déplaçons à Paris pour assister aux rencontres organisées par le parti, il arrive souvent que nous soyons oubliés. Non seulement personne n’est là pour nous accueillir, mais nous arrivons difficilement à joindre les responsables au téléphone pour obtenir les informations nécessaires. Il s’y ajoute que malgré le sacrifice que nous faisons en suspendant nos préoccupations et en faisant plusieurs centaines de kilomètres pour prendre part aux réunions, il arrive fréquemment que les plus hauts responsables se donnent pitoyablement en spectacle pendant la rencontre en s’insultant mutuellement et empêchant ainsi le déroulement normal de la rencontre. Tout ceci dénote incontestablement d’un réel manque de respect. Or, les sections du sud méritent du respect, car tout le monde sait qu’elles ont toujours été au premier rang dans les combats menés par notre parti.
Vous l’aurez compris, nous dénonçons avec vigueur cette démarche inégalitaire, hasardeuse et dangereuse de la DSE. La gestion d’une formation comme l’APR est une chose extrêmement sérieuse qui exige de la rigueur.
Sections APR
(La Seyne-Toulon, Marseille, Aix-en-Provence, Nice, Cannes et Montpellier)